Quels sont les indispensables d’un étudiant en droit?
1 – Son Code
Sachez qu’un étudiant en droit ne partirait jamais sur une île déserte sans son Code.
Code civil, Code pénal, Code du travail, à chacun son Code préféré en fonction de sa matière de prédilection!
Même s’il en choisit un autre, l’étudiant en droit gardera à tout jamais une tendresse particulière (parfois mal comprise) pour son Code civil.
Tout s’explique : Il s’agit généralement du premier outil acheté pour la fac.
Et puis, dans l’inconscient collectif, le Code représente la matière juridique.
Il suscitera d’ailleurs l’admiration de votre entourage (comprenez, des non Juristes).
On ne sait pas vraiment ce qu’il y a dedans mais une chose est sûre, il renferme de nombreux articles que tous les Juristes se doivent de connaître sur le bout des doigts.
Et ça, c’est tout bonnement impressionnant!
Tout ceci contribue à maintenir autour du Code civil une sorte d’aura mystérieuse qui attirera l’étudiant en première année de droit dans la plus grande libraire de sa ville.
Il sera sous le charme de ce premier achat qui, telle une consécration, marquera son entrée dans la grande famille des Juristes.
Après avoir demandé au libraire de lui indiquer le rayon idoine, l’étudiant se retrouvera face à son premier dilemme estudiantin :
- Rester classique et traditionnel en prenant la version rouge de chez Dalloz
- Sortir des sentiers battus en s’emparant la version bleu de chez Lexis Nexis
- Affirmer un état d’esprit artistique résolument moderne en prenant l’édition limitée proposée depuis peu par les deux éditeurs (flamands rose, parasols…)
Une chose est sûre, quel que soit l’exemplaire choisi, il sera du plus bel effet dans la bibliothèque!
Le charme cessera généralement dès l’ouverture du Code, ouvrage difficilement accessible au confort de lecture proche de 0.
Peu convaincu, l’étudiant le laissera donc prendre la poussière sur son étagère pour ne le ressortir (pris de remords) que quelques jours avant l’examen de Droit des personnes et de la famille.
Pour y glisser des signets ou, pour les plus téméraires, y souligner quelques articles dans l’optique de réussir son cas pratique.
Au fil des ans, le juriste apprendra finalement à apprivoiser son Code avant d’en faire un allié de choix.
Avis aux juristes en herbe, ne vous inquiétez pas, tout n’est pas perdu!
2 – Son gobelet de café
Un Code dans la main droite, un café (dégueu) dans la gauche.
Toujours.
Il est important de préciser de prime abord que l’étudiant en droit ne boit généralement pas de café avant d’arriver à la fac.
Au fur et à mesure des semaines, il comprend le rôle primordial de la cafet’. Il aura très souvent besoin d’un coup de boost entre deux cours ou deux sessions de révisions à la BU.
Il se laissera alors tenter.
Juste une fois, pour voir.
Après le traditionnel, “ah mais c’est pas un peu dégueu ?” il en prendra un autre.
Avant que petit à petit, insidieusement tout ne bascule.
Puis, le café dégeu vous poursuivra au sein de votre foyer.
Jusqu’au jour où vous vous surprenez à prévoir un budget pour le Cappuccino en poudre Maxwell House (Noisette, Vanille, Classic…).
Sachez simplement que lorsqu’on ne peut préparer son TD du lendemain sans son mug de cappuccino Noisette, tout est perdu.
A la fin de mes études, j’ai progressivement réussi à m’en défaire.
Aujourd’hui, c’est avec émotion que je vous annonce que j’en suis sortie.
Je peux désormais consommer cette boisson de manière occasionnelle, sans accoutumance.
Elle restera néanmoins définitivement associée à mes études.
3 – Son Manuel (mais aussi ses fiches, ses stabilos et ses signets)
Voici le pack indispensable du parfait étudiant en droit.
Tout d’abord, il à toujours deux ou trois signets dans sa poche.
Surtout avant l’examen.
Ils sont très pratiques pour trouver rapidement les dispositions les plus utiles dans un Code de près de 3540 pages (tout de même!).
Comme les surligneurs (pour les couleurs, chacun voit midi), il faudra en prévoir tout un stock.
Tout le défi de l’étudiant en droit sera alors de ne pas déraper, ce qui n’est pas chose facile!
Et oui!
De nombreux étudiants tentent de canaliser leur stress en surlignant compulsivement leurs cours.
Quand ils n’arrivent plus à rien canaliser du tout, ils aiment acquérir leur(s) propre(s) Manuels et investir dans des fiches.
Quand il en fait, l’étudiant se sent bien. Il a l’impression d’extraire le NECTAR de son cours et faciliter la compréhension de notions toujours plus complexes!
Le piège se referme alors, lorsqu’il se rend compte que tout notre cours se retrouve littéralement mot pour mot sur ses fiches.
A cette prise de conscience (plus ou moins tardive) suivra un questionnement sur son mode de fichage.
Il commencera une longue quête initiatique afin de déterminer son mode de révision le plus adapté à sa personnalité et à sa manière d’apprendre.
Pour commencer à réfléchir sur cette question du fichage on peut se demander :
- Est ce que j’ai réellement besoin de ficher mes cours (écrire pour mieux retenir?)
- Comment pourrais-je alléger mon fichage ?
- Combien de temps je passe à ficher mes cours sur une semaine ?
- En quoi je vois que ma manière de ficher est utile pour moi ?
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Si cet article a pu vous divertir quelques instants j’en suis ravie.
S’il vous a permis de commencer à vous questionner sur votre manière d’apprendre c’est tout gagné !
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