Votre collègue Juriste vous énerve?
Rassurez-vous, c’est tout à fait normal!
Votre Juriste peut souvent paraître “trop” mais en réalité il n’en est rien!
Ce qui peut être perçu comme des défauts par les autres Services de l’entreprise, peuvent s’expliquer (en partie) par les nécessités de la fonction légale.
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1- Votre Juriste est (trop) passionné
Votre Juriste est un passionné de droit (c’est mieux!).
Un jour, au détour d’une conversation (d’apparence anodine) il vous a confié être profondément attaché à son Code civil.
Vous avez alors tout fait pour ne pas paraître trop surpris face à cet étrange phénomène.
Puis, ce qui devait arriver arriva :
Vous ne l’aviez pas anticipé mais quand il est question de droit, et une fois lancé, le Juriste est inarrêtable.
Vous vous souvenez du rouge du bleu, de 1804, de Napoléon et surtout surtout du pèlerinage organisé par votre collègue et ses anciens potes de promo.
Au Père Lachaise pour voir la sépulture de Désiré Dalloz.
Vous ignoriez l’existence d’un Code bleu. Sous le choc, sans savoir comment donner le change, vous avez coupé court : Vous aviez (justement) un Team Meeting.
Choisir la fuite a du bon parfois!
En réalité, votre Juriste est un peu obligé!
Le droit est une matière qui évolue constamment.
ll est nécessaire pour le Juriste de s’adapter aux évolutions de sa fonction.
Il doit donc faire preuve de curiosité et se tenir informé des évolutions de la matière légale.
2- Votre Juriste est (trop) rigide
Il est un brin rigide et aime les choses bien rangées.
Il aime travailler dans un environnement épuré et calme. Il parait que l’open space pour lire les contrats c’est pas l’idéal.
Pendant que les autres charbonnent et développent le business, lui prend son temps pour rédiger ses contrats ou pour répondre à un Client qui nous demande une indemnisation.
Vous ne comprenez pas vraiment pourquoi.
A chaque fois que vous le croisez à la machine à café, vous rêvez de lui poser la question.
Mais vous vous ravisez parce que vous avez peu de passer un pour un con.
Il va sûrement mal le prendre. On fait pas 5 ans d’études (parait-il) pour faire une profession à laquelle personne ne comprend rien.
En réalité, votre Juriste est super créatif
En réalité, votre Juriste a besoin de temps pour identifier les risques.
Pour cela, il doit faire preuve de créativité pour imaginer l’ensemble des scénarios qui pourraient se produire.
Après avoir identifié les risques, il passe à la rédaction d’un contrat sécurisé et adapté à la situation.
De la même manière, il prendra son temps pour rédiger ses réponses aux Clients dans le cadre de pré-contentieux et établir une stratégie.
Un seul maître mot : Toujours avoir un coup d’avance!
3- Votre Juriste utilise des mots (trop) compliqués
Au quotidien, votre collègue Juriste utilise un jargon que lui seul comprend. Il vous répond par des pavés que vous n’avez absolument pas le temps de lire.
A croire qu’il a tout son temps.
Pas vous.
Au moins, il s’applique, il est consciencieux!
A moins que cela soit pour se donner un air important.
C’est vrai que parfois, on a tendance a l’oublier.
Mais quand on y pense, les choses ne sont pas si compliquées au fond!
En réalité, votre Juriste doit faire preuve de logique dans son raisonnement
Votre Juriste est prolixe mais il doit dérouler son raisonnement de manière logique.
Il doit se baser sur des textes et des éléments objectifs.
C’est la raison pour laquelle il pose généralement beaucoup de questions.
De manière générale, le Juriste est sensible à la beauté de la langue et a un rapport spécial à l’écrit. Il aime prendre le temps d’exprimer les choses par écrit, de structurer une pensée de manière claire et précise.
Il a une âme de poète.
4- Votre Juriste est (trop) parano
Il a toujours un truc à dire sur tout!
Il voit des risques tout le temps et ça vous stresse.
De votre côté, vous ne voyez rien et cette tendance au pessimisme vous insupporte.
En réalité, votre Juriste est simplement payé pour éviter les problèmes
Le Juriste est un pessimiste créatif, cablé pour anticiper les pires situations qui pourraient se présenter.
Le mode de pensée de votre Juriste c’est “et si jamais cela se passe mal”.
Un contrat ne sert à rien quand tout se passe bien mais c’est quand les choses se gâtent que les règles du jeu posées entre les parties deviennent utiles.
C’est la raison pour laquelle il se demande toujours ce qui pourrait faire que la relation avec un partenaire se détériore.
L’idée est de trouver comment parer les risques d’un projet et arriver à se sortir avec panache des situations délicates qui pourraient se présenter.
Pas d’inquiétude, si des cas existent, la grande majorité des juristes ne sont pas orientés risques dans la vraie vie.
5- Votre Juriste est (trop) procédurier
Rien à redire ici, c’est la vérité!
Pour un Juriste, ce qui n’est pas écrit n’existe pas.
Il ne croit personne sur parole, il attend des preuves tangibles.
Il va établir des faits, des dates…
Ne vous épuisez donc pas avec des considérations du type : “Mais le Client a dit que…”
Votre Juriste ne sera absolument pas ému par la situation.
Pour lui, le Client ment (jusqu’à preuve du contraire).
et oui, c’est cruel!
6- Les relations sociales (trop) complexes de votre Juriste
Vous demandez parfois si votre Juriste n’est pas socialement inadapté.
A force de le fréquenter (même de loin), vous avez remarqué deux ou trois petites choses qui vous font douter.
Votre Juriste est toujours plus ou moins en froid avec un Greffier.
Pour le Juriste d’entreprise, le Greffier est la personne “trop procédurière” par excellence.
D’abord, il cherche les embrouilles en demandant des chèques de 86,42 €.
Ensuite, il est particulièrement lent dans le traitement des dossiers.
Une fois sur deux, il lui manque des pièces.
Parfois même, le Greffier change ses tarifs en cours de formalité.
Et laisse le Juriste d’entreprise tout recommencer.
Votre Juriste aime élaborer des stratégies (fourbes) avec son Avocat préféré.
Quand ça commence à sentir mauvais, la meilleure stratégie du Juriste c’est l’appel à un ami (aka son Avocat préféré avec qui il aime tout particulièrement élaborer des stratégies complexes).
Dès fois, la stratégie recommandée n’est pas si compliquée.
Connaissez-vous la technique du sioux ?
Elle consiste à attendre la prescription (toujours bien caché derrière un fourré) pour n’en sortir qu’une fois le délai passé en s’exclamant “ah désolé mais c’est prescriiit”.
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