Ne sous estimez jamais le pouvoir de vos lectures, surtout au chômage

Ce matin, je prends le temps de savourer la fin de mon livre, accompagnée de mon café. De mon appartement parisien, j’entends les mouettes.

J’ai énormément aimé cette lecture qui nous plonge dans les années 70 dans la Chine de Mao. On suit Luo et son ami, le narrateur de l’histoire. Ces adolescents viennent tous deux d’une famille d’intellectuels chinois, considérés comme des ennemis du régime en ces temps de dictature communiste.

J’aimerais vous parler plus longuement de ce roman qui questionne sur la valeur des livres, leur force de transformation et leur capacité à provoquer un déclic en chacun de nous.

Lorsque l’histoire commence, le violon du narrateur est malmené par le chef du village qui hésite à le lui confisquer. Dans un éclair de génie, Luo encourage alors son ami à jouer une pièce magnifique intitulée  » Mozart pense à Mao » … par chance, c’est un immense succès dans tout le village!

Au fil des pages, on comprends que les deux jeunes gens sont en rééducation. Dans cette campagne reculée de Chine, il devront travailler la terre, récolter le maïs, porter de l’engrais humain et animal sur des chemin escarpés et s’épuiser à la mine.

Tout l’intérêt de ce livre réside dans une valise secrète possédée par le Binoclard, un jeune homme également en rééducation, dont le père est écrivain et la mère poète.

C’est par ce biais que Luo et son ami découvriront Balzac ainsi que les œuvres de nombreux auteurs occidentaux interdits à cette époque. Ils décideront alors de transmettre ces récits en les contant à la fille du tailleur dont Luo est tombé éperdument amoureux, sans imaginer un seul instant combien ces lectures les transformeront.

Dans notre société ou l’accès au livre est facile et peu couteux, Balzac et la Petite Tailleuse Chinoise questionne sur la valeur de la lecture et sur ce que celle ci peut apporter à chacun de nous. Combien elle peut transformer les individus. La force de la lecture la réflexion, ce n’est pas pour rien que les livres sont la cible de censure ou interdictions, c’est qu’ils ont un vrai pouvoir d’éveiller des consciences.

Ne sous estimez jamais le pouvoir que peut avoir une lecture, encore plus en période de chômage. La lecture est un super pouvoir, c’est le votre et il vous est propre, unique, utilisez le!

La lecture permet beaucoup de choses, laissez moi vous en parler :

  • Lire permet de stimuler notre imagination et contribue à nous rendre plus heureux et positifs.
  • Lire, élargit le champ des possibles et nous rend plus créatifs. Avoir la surprise de croiser Edmond Dantès au beau milieu de cette Chine, rurale fait plaisir et y contribue grandement, croyez moi!
  • Lire permet aussi de s’inspirer. N’hésitez pas d’ailleurs à vous lancer dans des biographies de personnes qui ont marquées l’histoire et/ou leur époque.
  • Lire permet (d’une certaine manière) d’avoir la chance de vivre plusieurs vies, de mieux comprendre le monde qui nous entoure et de faire preuve de plus d’empathie au quotidien .
  • Lire permet d’apprendre continuellement de nouvelles choses
  • Lire permet d’apprivoiser la langue en découvrant de nouvelles tournures et de nouveaux mots.
  • Lire permet de diminuer le stress et l’anxiété et aide à canaliser les esprits bouillonnant (comme le mien!).

J’espère vous avoir donné envie de mettre en place une routine de lecture. Pas besoin de beaucoup temps, même une petite période de 10, 15 ou 20 minutes par jour peut être bénéfique!

Si vous aussi , vous souhaitez lire le livre qui a inspiré cet article, il est disponible ici : https://livre.fnac.com/a1217553/Sijie-Dai-Balzac-et-la-Petite-Tailleuse-chinoise

4 commentaires sur « Ne sous estimez jamais le pouvoir de vos lectures, surtout au chômage »

  1. En ce moment, je lis (et écris) beaucoup ! J’ai passé trois ou quatre mois à ne faire que lire tous les jours toute la journée, une sorte de boulimie dont je ne suis pas vraiment sortie dans la mesure où je sens qu’à la seconde où je prends un livre je vais devoir mettre le reste entre parenthèses tant qu’il ne sera pas fini ! Donc je me contiens ! Mais je compte bien continuer de lire.
    C’est marrant que tu parles de l’empathie parce que je me suis souvent fait la réflexion, plus jeune, que c’était grâce au fait d’avoir rencontré beaucoup de monde (de personnages !) différent que j’étais capable de comprendre ce qui peut mener quelqu’un à agir de telle ou telle maière.

    En tout cas, le livre dont tu parles à l’air très intéressant !

    1. Oui c’est clair, je suis plutôt d’accord avec la citation  » Un lecteur vit 1000 vies avant de mourir. L’homme qui ne lit pas n’en vit qu’une » . Est ce que tu as pu lire Balzac et la petite tailleuse chinoise? En tout cas , je serais ravie de connaitre ton ressenti sur cette lecture! 🙂

Laisser un commentaire